C'est le "bon sens" observé chez ses aînés et au cours de ses voyages, qui a guidé Hélène de La Moureyre, lorsqu'elle a créé Bilum en 2005 : récupérer, recycler et recréer ont défini son cahier des charges. Elle a été parrainée dès le début par Dominique Peclers, fondatrice du bureau de tendances éponyme et Yann Arthus-Bertrand, photographe engagé.

Les matières premières sont récupérées en circuit court et proviennent pour certaines de maisons de luxe. Parfois fragmentaires ou salies, elles sont sélectionnées pour leur esthétisme et leur vécu, puis découpées avec soin dans l'atelier de Choisy-le-Roi près de Paris. Le nettoyage des toiles est assuré par une entreprise d’insertion sociale avec des lessives vertes, celui des textiles par des blanchisseries professionnelles ÉSAT (*).

Intégralement française, la production est réalisée par des artisans et certaines pièces plus techniques sont confiées à des maroquiniers-selliers, dont la majorité sont des ÉSAT(*) et des  EA (**). Bilum a réalisé plusieurs collections spéciales en séries limitées pour Agnès B., Le Bon Marché, le Centre Pompidou, Corso Como à Séoul et Isetan à Tokyo.

Photos © Bilum

(*) ÉSAT : un Établissement et service d’aide par le travail est un établissement médico-social qui propose des activités professionnelles rémunérées et un suivi médico-social et éducatif à des personnes dont les capacités de travail ne permettent pas d’exercer un emploi en milieu ordinaire
(**) EA : une Entreprise adaptée emploie au minimum 80% de travailleurs handicapés

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samedi 1 avril 2023, 11:02