Il faut d'abord que les odeurs soient confortables, qu'elles ne provoquent pas de migraines et n'altèrent pas le sens de l'odorat. Un médecin a été consulté et les compositions olfactives lui ont été soumises, pour s'assurer qu'il n'y ait pas de toxicité avec des effets secondaires.

La fabrication est confiée à un cirier grassois qui travaille de façon traditionnelle en respectant les normes écologiques. La mêche est en coton sans plomb. Le réglage d'une bougie est long à déterminer et la taille de la mêche doit permettre qu'elle se consume de façon parfaite. La couleur des bougies est différente suivant les ingrédients naturels qui la composent.

Les contenants sont fabriqués en Pologne à la main, en verre soufflé bouche façon Biot. On réalise uniquement des éditions limitées de bougies, pour assurer une totale maîtrise de la qualité.
Côté recyclage, on réfléchit actuellement à donner une deuxième vie aux contenants en verre, par la mise en place d'un système de consigne où le client pourra rapporter son verre qui sera collecté et renvoyé à Grasse pour être rempli de nouveau.

photo d'Elisabeth de Feydeau © Mohamed Khalil

(*) Elisabeth de Feydeau est historienne et écrivain, spécialiste de l'Histoire du Château de Versailles et de l'Histoire racontée à travers les odeurs, sujet de plusieurs de ses ouvrages. Elle a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2010 et a reçu un Achievement Award dans la catégorie Créateur de la part du CEW (Cosmetic Executive Women)

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jeudi 21 avril 2022, 06:26