L'idée du smart-vélo est né de plusieurs observations : la vitesse moyenne d'une voiture dans Paris est de 14km/h, nous passons donc une semaine par an dans les embouteillages, 43% des émissions de CO2 proviennent des véhicules thermiques individuels et 75% des trajets quotidiens ne dépassent pas 5km. 

Dessinée par Ora Ito, la machine dispose d'un tableau de bord au milieu du guidon, qui donne accès aux diverses fonctions de l'intelligence embarquée dédiées à la sécurité : des feux hyperboliques et des clignotants intégrés au cockpit et à la batterie sont installés à l'avant et à l'arrière, des vibreurs dans les poignées permettent de connaître la direction à prendre tout en gardant le regard sur la route, des feux de freinage et feux de détresse se déclenchent en cas de nécessité et une fonction ''alerte chute'' envoie un message à votre contact d’urgence en cas d'accident.

Pour prévenir les vols, il est possible d'actionner un verrouillage automatique du smart-vélo et de la batterie qui déclenchent une alarme visuelle et sonore de haute intensité, en cas de tentative. La géolocalisation et le détecteur de mouvements en temps réel permettent de savoir si le smart-vélo est entrain de bouger et où s'il a été déplacé. La batterie est rechargeable en deux heures et suivant le mode de conduite, l'autonomie varie entre 50 et 90km.

Impossible pour Marc Simoncini, initiateur du smart-vélo, de ne pas mettre en place en parallèle Angell Lab, structure philanthropique dédiée aux startups, à laquelle il consacre 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise. Un premier appel d'offres a été lancé à l'issue du confinement pour des initiatives autour du smart-vélo avec deux lauréates : Luminokrom qui a développé une peinture photoluminescente, dont la recette industrielle tenue secrète est intégralement éco-responsable et qui permet d'être vu de loin même quand il fait nuit noire et Wheelskeep qui déploie des parkings éphémères pour vélos ou smart-vélos.

Photos © Angell 

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mercredi 9 septembre 2020, 11:32